"Bad Reputation", le nouveau titre de... Laurence Parisot.

Publié le par NicQ

Grèves : Parisot voit une "dégradation de la réputation" de la France

A la veille d'une journée de grèves et de mobilisation contre la réforme des retraites, la présidente du Medef s'inquiète notamment de l'impact du mouvement sur le commerce français.

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La présidente du Medef Laurence Parisot a estimé lundi 11 octobre sur France Info, à la veille d'une journée pour les retraites qui devrait entraîner des perturbations d'activités, que cela participait "à unedégradation très préjudiciable" de la "réputation" française.

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"C'est toute la fiabilité de la France qui est en question. L'image et la fiabilité de la France, c'est quelque chose de très concret", a-t-elle déclaré. La journée d'action "peut avoir un impact sur lesrelations commerciales, sur les relations de partenariat". "Le nombre de réunions qui dans la semaine vont être annulées parce que le partenaire français de la réunion européenne ne pourra pas être présent, c'est incalculable", a souligné la patronne du Medef.

 

"Un bon compromis"

"J'ai l'impression que beaucoup ne mesurent pas que tout ceci participe à une dégradation très préjudiciable pour chacun de nous de notre réputation", a-t-elle ajouté. Alors que "ce que nous sommes en train de faire en ce moment, c'est tout simplement desauver le système de répartition", estime la présidente de l'organisation patronale.

"Cette réforme est le fruit d'une très grande concertation et de beaucoup de compromis. Je suis étonnée de voir que certains considèrent qu'il n'y a pas eu de dialogue alors qu'il y a eu de nombreux échanges et que chacun a apporté ses idées, sa contribution", a-t-elle poursuivi.

Considère-t-elle que c'est bonne réforme? Pour Laurence Parisot, "c'est un bon compromis, et c'est un compromis que chaque Français devrait s'approprier".

En outre, à ceux qui estiment qu'il faudrait agir d'abord contre le chômage pour aider les retraites, Laurence Parisot a répondu que "le fait majeur qui explique le déficit du système par répartition, c'est l'évolution de la démographie". "Même si on fait l'hypothèse d'un taux de chômage très bas, ce déficit sera présent", d'après elle.

(Source : Nouvelobs.com / Image : Flickr)

Publié dans Au pays de Sarko

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V
<br /> De l'inflation du discours libéral au foutage de gueule permanent<br /> <br /> Un bleu prussien, glacial, européen, se désirant lumière, sort brusquement de sa réserve apagogique où l'absurdité du non, argument contreproductif, valide le oui, sans qu'il soit besoin de le<br /> démontrer. Et alors, sous cette lumière blafarde, on voit, plantée au beau milieu d'un divertissement politique, type chocoletti et popcorn, la Haute Patate française, qui bosse, the boss, à sauver<br /> le monde, et semblable, en cela, au sac à patates, gouvernemental, sauveur de marché noir, qui gronde. Elle est en plein travail. Se tourmentant sur la difficulté du passage à l'escroquerie aux<br /> retraites. Pour l'euro, c'est déjà fait. En la noyant, dans la mer de l'égalité, quelque part, on l'ampute. C'est qu'elle a sa propre lecture lunatique de l'histoire de France, la plus récente:<br /> <br /> MARSEILLE DÉFIGURÉ! MARSEILLE OUTRAGÉ! MARSEILLE MARTYRISÉ!<br /> <br /> On pense à Guernica, forcément! Même si c'est un Guernica fabriqué avec des patates révolutionnaires, coupées en morceaux, créant une frite d'enfer sur fond de bravitude. Qu'on en juge! Le Désordre<br /> règne dans la cité phocéenne, où s'est élargi le fossé de la haine. La haine pue, c'est naturel! Et logique, en même temps, la Une paie. Nous écrivons ici selon la règle ultra-médiatique, en masse<br /> et à toute vitesse. Le foulard rouge, un genre de cagoule brute, ouvrière, a fait main basse sur la ville. C'est Marseille ville ouverte. Fatalement, la confusion s'installe. Le foulard empêche les<br /> bateaux de livrer leur camelote chinoise (mais que fait le docteur anti-tabac?), les camions à la remorque, de rouler jusqu'aux pompes anti-ozone, les avions de Ryanair de voler, les passagers, et<br /> surtout empêche les grues patronales de tendre un bras idyllique au-dessus des bons éléments, les séparant ainsi de leur infâme MOI, l'armée du crime! La France tourne en rond, autour des pompes.<br /> La Blitzkrieg, à côté, a des allures de jeu vidéo. Et la crise devient un fait qui fait diversion à propos de l'essentiel: comment gagner du temps, avant la catastrophe finale?<br /> <br /> On ne cède pas pour autant à la panique, au contraire! On en profite, sans honte aucune, pour charger les manifestants et les grévistes de la faillite, incombant à la crise économique de 2008.<br /> Tactique identique à celle adoptée par les frères siamois de la présidence gouvernementale. La responsabilité de leur politique incombe aux rois fainéants qui les ont précédés. Avec ou sans pathos,<br /> donc, l'espoir demeure, au bout de la nuit des prolétaires, d'un discret changement de position. En effet, dans cette nuit du chasseur français, on continue de lever prudemment le poing droit de la<br /> négociation, où luit le courage de dire la vérité aux Français, y compris à coups de matraque, faudrait pas abuser de la grève, et on range, avec un vif soulagement, le poing noir de la<br /> protestation. Ce n'était, de toute façon, qu'un début obligatoire. On est en France, terre de traditions, merde!<br /> <br /> L'autre version, la vraie, l'originale, de cette horreur à grand spectacle qui coûte et coûte des millions, la famine déjà fait danser toute l'Irlande, passe subrepticement aux aveux que voici:<br /> sans la puissance de travail, ouvrière, nulle richesse ne se crée. Et, sans elle, l'économie et l'entreprise deviennent des coquilles vides, aussi creuses et sonores que la mémoire volontaire de<br /> deux héros de pacotille, dansant, en Normandie, histoire de mesurer le chemin parcouru, entre le bunker et les barbelés. Sous les plans de relance, l'enfer ou le paradis? Retour à la case départ?<br /> Et cet épuisement du discours balancé en pleine gueule, ce n'est pas le ministre des vis et des boulons qui le comblera en le bourrant de sa camelote existentielle. Il voit des rats! Et des rats!<br /> Il voit des rats entrés dans la ville de Marseille! Peste soit du choléra! Une chose est sûre, ce type a de la bouteille. Sa pensée, comme une nuée bleue biblique, décline le déclin, en<br /> concurrençant la nuit et le brouillard. C'est une nouvelle guerre de cent ans qui commence, autour de l'usine à gaz étatique.<br /> <br /> Mais ce n'est pas tout. La Haute Patate patronale, posée sur la grève, malgré tout ivre de liberté, continue de charger la nef à bloc, en nous confiant sa singulière, sinon originale, version de la<br /> liberté: travailler! Travailler! Travailler! Le dire est un travail à temps complet. Et plus, si affinités supplémentaires. Elle veut qu'on travaille en faveur des déséquilibrés du budget. Qu'on<br /> travaille aussi pour les handicapés du marché. Qu'on travaille encore, et pourquoi pas, soyons charitables, à soutenir l'activité des paranoïaques de la notation. Cette Mère-Patate, vraiment, est<br /> une sainte. Elle pense à la France, d'abord, qui souffre et à Marseille martyrisé, par la cagoule de base, qu'a le pif dans la vase. Elle masque un vieux porc qu'a pas d'idée, veut rien fout', n'a<br /> pas de couilles, veut pas se batt', l'état, l'économie, il s'en tape! La poésie futuriste est éruptive. Elle explose à proximité des dépôts. Car elle n'en veut pas de cette société-là, de<br /> profiteurs. Ça tombe bien, pour une fois, nous sommes d'accord.<br /> <br /> A part ça, quoi d'autre qui ferait plaisir aux médias, dans la mesure où tout déjà a été décidé? Car, faut pas croire, tout n'est pas noir, même si tout est rose. La Haute Patate patronale se fend<br /> d'un scoop. Elle a dans l'idée de nous faire une belle jambe. Tiens! Elle est prête à éplucher le dossier, bras dessus dessus, avec al-Qaïda syndiqué, lequel cadet qu'a trois souhaits (travailler,<br /> travailler, travailler) est bon enfant, puisque c'est ça qu'i' veut, depuis le début, amender l'escroquerie aux retraites, i' se tue à le dire! C'est pas vraiment un scoop. Alors que s'il se tuait<br /> vraiment à le dire! Maintenant, le clou du show, question cruciale: est-ce que travailler jusqu'à 62 ans suffira? Manifestement, non! D'ailleurs ceux qui sont, à l'article 16, les vrais-faux<br /> représentants du peuple français disparu, ont prévu une rallonge: tout sera à revoir en 2013! Affirmatif! Je confirme! assène en écho quelqu'un, un pédagogue, défenseur des<br /> Valeurs-Belges-Patriotiques et suisses, ectoplasmiques. Faisant de crise, nécessité, il pense (c'est une façon de parler) que travailler jusqu'à la mort s'impose. Comme le dernier des Romains, en<br /> mal de Mal, il l'a lu dans les chiffres. Les signes ne trompent pas. + n'est pas – et – , pas plus. Et s'il se trouve que l'addition en question ôte à l'un, ce qu'elle ajoute à l'autre, comme<br /> soustraction, c'est inexplicable! C'est aussi notre avis. Aucune explication satisfaisante n'existe sur le fait du raccourci révolutionnaire. La liberté est causa sui, sans cause!<br /> <br /> Mais peut-on, pour en revenir aux feux d'artifice de la Haute Patate patronale, cautionner l'emploi du mot rafle, à propos des réquisitions préfectorales, dans les raffineries? Ou, pour le dire à<br /> la manière d'un cinquanthuitard effaré par son propre filet de sécurité qu'il s'est collé sur le crâne pour mieux dormir: CRS=SS? Eh bien! Avec le sibyllin et mielleux, Marseille martyrisé, c'est<br /> fait! La caution a été livrée, clé en main. Partout déjà, de la cale au pont première classe du paquebot patronal qui va: on les aura! On les aura! gueulent tous les maîtres-chanteurs réunis, on<br /> les aura! Ces ouvriers-menteurs, comme une famille de rabbins allemands! Autant comparer Hitler à France tout-bas très-haut. Tout à fait! Car, par des voies différentes, et même divergentes, ou,<br /> plus exactement, étatiques-concurrentielles, le but, au final, est le même: l'exploitation de l'homme par des animaux à face d'homme. Contre tout horizon d'attente, le tiers-exclu résout toutes les<br /> antinomies et, dans le cas qui nous occupe, l'opposition apparente entre démocratie et fascisme.<br /> <br /> Allez! On applaudit l'héritière de Turgot et Parmentier. Bravo, madame la Haute Patate patronale, apportant son plus, sur un plateau, au maquereau politique et à son double, la morue médiatique.<br /> Manque le requin de la finance pour montrer comment faire recette de toutes les dépenses étatiques. Un colossal banquet républicain! Quant à nous, les moins-que-rien qui coûtons cher, à nos pôv'<br /> z'employeurs, nous qui sommes responsables de toute la misère du monde et de tout le malheur humain, et ça, quelle classe! en un clin d'oeil, nous sommes vivement invités à manger de la brioche. La<br /> nôtre, bien sûr! Dégraissage et concurrence sans partage. Mais plutôt que de céder à ce combat anthropophage, si, autre solution, nous appelions, selon un voeu célèbre, et seulement en partie, à<br /> égorger tout-Neuilly? Qu'au moins l'horreur soit actuelle! Il est temps que les bourreaux soient traités en victimes. N'est-ce pas ce qu'ils souhaitent? Et réclament à corps et à cris?<br /> <br /> Non à la concurrence capitaliste et aux boucheries démocratiques industrielles!<br /> A bas l'idéologie française! Capitalistes, hors de France!<br /> <br /> <br />
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