La Femme est l'Ecologie !

Publié le par NicQ

La «cup» menstruelle ringardise serviettes et tampons
Par Marie Kirschen lundi 11 octobre 2010, à 13h41 | 140 vues
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Oui, oui, nous parlons bien de coupes destinées aux règles. Savez-vous qu'il existe un troisième type de protection périodique? Ecologique, économique, ce produit a aussi l'avantage de respecter le corps féminin. Explications.

 

Parler des coupes menstruelles à votre entourage et la réponse que vous obtiendrez sera souvent un grand étonnement, voire un «beuuurk» sans appel. L'idée d'utiliser une protection périodique à l'intérieur du vagin, de devoir l'installer avec ses doigts et de -oh mon dieu- voir son propre sang, dégoûte certaines femmes. Pourtant, cette coupe est de plus en plus en vogue chez les éco-lesbiennes et celles qui l'ont adopté en parlent volontiers comme d'une petite révolution «qui a changé [leur] vie». En bref: la cup vous veut du bien.

Contrairement à un tampon (qui est tout droit), la cup a été conçue pour épouser la forme du vagin. Son rebord se pose sur les parois vaginales, empêchant toute fuite. Le sang glisse alors dans la cloche, qu'il faut vider toutes les 6 à 8 heures. Côté nettoyage, la cup a juste besoin d'être rincée avec un peu de savon, et d'être stérilisée en début et fin de cycle (5 minutes dans une casserole d'eau bouillante).

12 000 protections économisées
Jusque là rien de bien compliqué. Le plus dur reste de la mettre en place. Il faut plier la coupelle en silicone pour l'introduire, arriver à en attraper le bout pour la retirer... Des opérations loin d'être faciles au début mais, rassurez-vous, le coup de main se prend assez rapidement. Une fois la coupe installée, on ne la sent plus. Chez Lunacopine, une marque finlandaise distribuée en France, on promet qu'elle est idéale pour les sportives. Certaines nageuses l'utiliseraient même en dehors de leurs périodes de règles, pour protéger l'intérieur de leur vagin de l'eau des piscines! C'est dire si certaines sont accros...

Si l'utilisation demande d'y mettre (un peu) du sien, le jeu en vaut vraiment la chandelle. Tout d'abord parce que cette alternative permet d'économiser 10 à 12 000 protections périodiques sur toute une vie, selon Lunacopine. C'est toujours ça que l'on ne jettera pas à la poubelle (ça fait du bien à sa conscience écolo) et c'est toujours ça que l'on n'aura pas à acheter (ça fait du bien à son porte-monnaie, une coupe coute environ 25 euros). D'une durée de vie pouvant aller jusqu'à 10 ans, la coupe est un produit de consommation durable.

Love your vagina
Dernièrement, les arguments des fabricants et des distributeurs se sont déplacés sur le terrain de l'hygiène. «On parle souvent de l'écologie, mais moi j'ai davantage envie de parler de santé», explique Pawel Wisor, responsable du développement de Lunacopine en France. «Contrairement à la cup, le tampon absorbe jusqu'à 90% de la lubrification naturelle du vagin. Or ces secrétions agissent comme un voile protecteur, avec un certain PH, qui lutte contre les mycoses et les infections».

Pire, les tampons contiennent des agents blanchissants qui sont agressifs pour les muqueuses, voire du parfum -renouant ainsi avec l'idée reçue qui veut que le sang des règles soit «sale». La cup permet, elle, d'apprendre à mieux connaître son corps, son sexe, son sang. Des choses naturelles avec lesquelles chaque femme devrait pouvoir être à l'aise.

Surfant sur cette idée, la marque anglaise Mooncup a récemment lancé une campagne de pub au slogan insolite et fort sympathique: «love your vagina» (aime ton vagin). Dans les couloirs du métro, les londoniennes ont ainsi pu découvrir de grandes affiches arborant les différents petits noms donnés au sexe féminin. «Nous pensons que votre vagin mérite un peu d'amour» avance la marque. On n'aurait pas mieux dit.

(Source : Tetu.com)

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