2009 : L'année de la boulette !
« Oui j'ai dit ça, mais c'est pas ce que je voulais dire… » Florilège de pirouettessignées Dati, Estrosi, Hortefeux, Peillon, Yade…
En politique, petites et grandes polémiques se déroulent selon le même scénario :
- le dérapage filmé/enregistré
- l'emballement médiatique et les attaques du camp adverse
- les explications de l'intéressé
A moins de reconnaître son erreur, façon politique américain pris en flagrant délit d'adultère (« oui, je suis coupable, pardonnez-moi »), la dernière étape est souvent cocasse, tant la mauvaise foi des politiques et leur imagination pour se sortir d'un mauvais pas sont grandes. Best of. (Si vous pensez à d'autres rétropédalages, n'hésitez pas à les signaler dans les commentaires.)
L'histoire. A l'université d'été de l'UMP, à Seignosse (Landes), Brice Hortefeux pose avec les jeunes de l'UMP quand arrive Amine Benalia-Brouch. Autour de lui, les blagues fusent : « Ah oui, ça c'est l'intégration… et lui, il parle arabe, hein ! » Echangeant avec Hortefeux, Marie Apathie, secrétaire départementale UMP dans les Landes, en rajoute :
- « Il est catholique, il mange du cochon et il boit de la bière.
- Il ne correspond pas du tout au prototype, alors.
- C'est notre petit Arabe…
- Il en faut toujours un. Quand il y en a un ça va. C'est quand il y en a beaucoup qu'il y a des problèmes. » (Voir la vidéo)
L'explication. Brice Hortefeux assure qu'il parlait des Auvergnats. Il se justifie d'abord en expliquant que son « quand il y en a un, ça va, c'est quand il y en a beaucoup qu'il y a des problèmes » faisait « référence aux très nombreux clichés qu'il venait de prendre avec la délégation auvergnate ».
Sur RTL et iTélé, le ministre répète que ceux qui « posent problème » quand ils sont trop nombreux sont les Auvergnats. Sans apporter plus d'explications.
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