James Dean comme vous l'avez jamais vu, bientôt au cinéma.
Le réalisateur Matthew Mishory vient de dévoiler les premières images de son film qui raconte un an de la vie de James Dean, icône suprême des années 50, et ses relations hétéro comme homosexuelles. Avec le bel inconnu James Preston.
C'est l'un des rares projets de biopic où la question du casting n'est même pas évoquée. Et pourtant, son sujet principal est l'incarnation glamour et rebelle du Hollywood 50's, l'éternel Cal Trask d’Elia Kazan (À l’Est d’Eden) et chien fou de Nicholas Ray (La Fureur de vivre): James Dean.
Annoncé dans l'indifférence générale, le film consacré à l'acteur-comète se dévoile via une affiche et un teaser magnifique. Un aperçu assez saisissant des intentions formelles de Matthew Mishory, nouvelle figure majeur du cinéma indépendant US, pas vraiment décidé à se laisser gagner par la fièvre des grands studios.
Pour son nouveau long-métrage, Matthew Mishory s’attaque donc à James Dean, incarné par le presque inconnu James Preston (belle gueule de service dans la série américaine The Gates).Joshua Tree, 1951: A Portrait of James Dean s’écartera du biopic académique tendance Walk The Line pour ne traiter qu'un aspect particulier (et fondamental) de la biographie de l'acteur: sa bisexualité dissimulée tout au long de sa carrière.
Ici, donc, pas de déroulé chronologique de la vie du sujet, mais une seule année, 1951: début de la carrière de James Dean au cinéma dans Fixed Bayonets! de Samuel Fuller.
Cinéaste expérimental
Le réalisateur Matthew Mishory s'est forgé une petite réputation dans le milieu arty américain avec ses précédents travaux présentés dans de nombreux festivals. Il creuse le sillon d’un cinéma expérimental depuis son premier court métrage, Nick and Kate, confirmé en 2009 avec l’objet de culte Delphinium: A Childhood Portrait of Derek Jarman.
Vanté par Jonathan Caouette, réalisateur du génial Tarnation, Delphinium: A Childhood Portrait of Derek Jarman était déjà un biopic (sur l'artiste Derek Jarman) en forme de collage expérimental. Matthew Mishory devrait probablement conserver cette approche du mythe dans son film sur James Dean dont les premières images dévoilées témoignent de l’ambition du réalisateur: cadrage hyper-composée, transition du noir et blanc à la couleur, le tout au rythme du (You're The) Devil In Disguise d'Elvis Presley.
Soit une autre manière d'envisager le genre ultra codifié du biopic, déjà annoncé par I'm Not There et Control, en attendant le Nowhere Boy de la photographe Sam Taylor-Wood (sur la vie de John Lennon).
(Tetu.com)