Faudel regrette mais pas Enrico

Publié le par NicQ

Nicolas Sarkozy: Faudel déçu, Macias "complètement fidèle"

Par Céline Rastello de La rédaction du Post
le 23/01/2010 à 18:57 

Sur 
Le Post, le chanteur Enrico Macias, proche du président, dit "ne pas vouloir polémiquer" et réagit au débat sur l'identitié nationale.
Enrico Macias.
Enrico Macias.
Max PPP

L'interview de Faudel publiée dans Le Parisien fait du bruit.

Interrogé sur son soutien passé à Nicolas Sarkozy à l'occasion de la sortie de son dernier album "Bled memory", l'artiste ne mâche pas ses mots.

"J'ai eu l'impression que l'on m'avait pris pour un bon client, symbole de réussite, issu de l'immigration d'un quartier populaire. J'étais l'Arabe de service" confie-t-il.

Celui qui a aujourd'hui 31 ans dit s'être "fait avoir."

Contacté ce samedi par Le Postun autre artiste proche du présidentEnrico Macias, nous dit d'emblée "ne pas avoir l'habitude de commenter les propos des autres, chacun étant libre de s'exprimer."

Celui qui "aime beaucoup Faudel", "Il est comme mon fils" nous dit-il, accepte toutefois de réagir sur son soutien à Nicolas Sarkozy et l'actuel débat sur l'identité nationale.

Si Faudel dit au Parisien ne plus voir le président depuis le grand concert place de la Concorde en 2007, il en va autrement pour son confrère.

"J'ai beaucoup d'amitié pour le président, et je lui reste complètement fidèle" nous confie Enrico Macias, enthousiaste: "Je suis très content de ce que Nicolas Sarkozy fait pour la France, et je ne vois personne d'autre pour diriger le pays. Il conduit très bien les affaires du pays, malgré les crises."

Il nous confie aussi s'entretenir "autant que possible" avec le président "qui l'invite de temps à autre à dîner à l'Elysée": "Il est très occupé, moi aussi."

Au sujet de l'identité nationale, Faudel dit au Parisien: "On voulait combattre la discrimnation, défendre l'intégration, et on est en plein débat sur l'identité nationale pour masquer les vrais problèmes comme la précarité. Eric Besson ne fait que respecter un cahier des charges fixé avant les élections."

"Il est tout à fait normal de parler d'identité nationale. Sans identité nationale, c'est l'anarchie totale" rétorque Enrico Macias, qui se définit comme "citoyen du monde, donc citoyen français" et pour qui l'actuel débat est "une bonne idée", "mais il faut veiller à ne pas tomber dans les excès et l'ultranationalisme."

Interrogé par Le Post au sujet du sentiment d'exclusion pouvant être ressenti par certains à ce sujet, Enrico Macias répond: "Au contraire. L'identité nationale, c'est appartenir au club France. Et il faut veiller à ne pas trahir les valeurs du club."

Revenant aux déceptions de Faudel, celui qui avait été particulièrement déçu de ne pas accompagner Nicolas Sarkozy lors d'un voyage officiel en Algérie en décembre 2007 nous conseille de "poser la question au président."

C'était chose déjà faite: L'Elysée nous fait savoir "qu'aucune communication est prévue à ce sujet."


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(Sources: Le Post, Le Parisien)

Publié dans Au pays de Sarko

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